À la Une: ouverture du IXe Sommet des Amériques à Los Angeles
Le président américain Joe Biden a ouvert mercredi 8 juin le sommet qui, précise le Los Angeles Times, se tient pour la première fois aux États-Unis depuis sa création en 1994, mais qui est « assombri par les retombées de l’exclusion des dirigeants de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela », considérés comme « des régimes autoritaires » par les États-Unis. Du coup, Joe Biden a insisté dans son discours d’ouverture, présentant la démocratie comme « un emblème de notre région ».
Ce qui n’empêche pas, au Chili, le journal La Tercera de blâmer dans son éditorial cette « stratégie d’exclusion », en citant la ministre des Affaires étrangères chilienne Antonia Urrejola : « En ces temps d’après-pandémie et de crise économique, il faut aussi avoir un espace de dialogue au-delà de nos divergences (…) : on ne peut améliorer la situation des peuples cubains, nicaraguayens ou vénézuéliens en pratiquant l’exclusion. »
Le journal précise que, selon le conseiller à la sécurité américain Jake Sullivan, on parlera effectivement d’élections, mais aussi de préservation de l’Amazonie. Plus largement, d’ici vendredi à ce sommet des Amériques, doivent être signés des engagements sur la démocratie, l’immigration, l’intégration numérique ou encore des partenariats sur la santé, explique Folha.