À Noël, vous ne trouverez pas de fraises et cerises à Intermarché et c’est voulu
FRUITS - Si vous comptiez acheter des fraises ou des cerises à Intermarché durant les fêtes de fin d’année, ce ne sera pas possible.
L’enseigne de grande distribution Les Mousquetaires, qui comprend les supermarchés Intermarché et Netto, ne proposera plus à la vente ces fruits rouges en décembre et janvier, afin de « promouvoir les fruits et légumes français de saison ».
« Intermarché et Netto s’engagent à stopper l’approvisionnement national de ses magasins en fraises et cerises pour les fêtes de fin d’année (de décembre à janvier), laissant ainsi davantage de place en rayons pour les fruits et légumes de saison produits en France », indique le groupe dans un communiqué.
En fonction des résultats de cette première expérimentation, cette mesure pourrait être élargie à d’autres produits à forte saisonnalité « dans les années à venir », est-il précisé.
Les 🍓 et 🍒 pendant les fêtes de fin d'année, c'est fini. ❌
Un symbole ? Oui, mais un symbole fort.
➡️ Pour remettre la production et les producteurs locaux au cœur des enjeux.
Le Groupement Les Mousquetaires propose 8️⃣ mesures pour soutenir le monde agricole 🧵 pic.twitter.com/q4WrF7Bz6N— Les Mousquetaires (@mousquetairesfr) November 4, 2024
« Une décision symbolique »
« C’est une impulsion. Manger des fruits de saison et éviter d’importer des produits depuis l’autre bout du monde, cela soutient la ferme France et améliore le bilan carbone », explique au Figaro Thierry Cotillard, président du groupement des Mousquetaires.
D’ordinaire, les fraises vendues en hiver dans les supermarchés proviennent du sud de l’Espagne ou du Maroc, où elles sont produites de manière intensive et très souvent hors sol. Les rares cerises que l’on peut trouver en France durant cette même période proviennent généralement du Chili ou d’Afrique du Sud, note BFMTV.
Cela reste avant tout « une décision symbolique, car les ventes pèsent assez peu en valeur sur la totalité du rayon (1 % du chiffre d’affaires fruits et légumes du groupe, NDLR), mais si les consommateurs nous suivent et d’autres, comme Leclerc ou Carrefour, font la même chose, en cumulé, cela pèsera », ajoute auprès de Ouest-France Thierry Cotillard.
Par ailleurs, Intermarché veut « inciter au principe de préférence aux productions françaises ». C’est pour cela que le groupe prévoit de travailler avec 20 000 producteurs locaux d’ici trois ans contre 10 000 aujourd’hui, et de lancer un label « Intermarché Terroir ».
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