À Mougins, un gendarme tué lors d’un refus d’obtempérer, le conducteur retrouvé à Cannes

Emmanuel Macron a rendu hommage à l’adjudant Éric Comyn, 54 ans, percuté par un conducteur qui a pris la fuite face à un contrôle routier dans les Alpes-Maritimes.

GENDARMERIE - Il a été « percuté par un criminel », selon les mots d’Emmanuel Macron. Un gendarme est mort lundi 26 août au soir dans les Alpes-Maritimes, renversé par un conducteur qui a pris la fuite face à un contrôle routier. Ce dernier a été retrouvé et interpellé dans la nuit à Cannes.

« Le chauffard criminel suspecté d’avoir mortellement renversé un gendarme à Mougins a été interpellé à Cannes cette nuit, a annoncé Gérald Darmanin sur X ce mardi 27 août au matin. Merci à nos forces de l’ordre pour leur mobilisation ».

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Le drame s’est produit lundi vers 20 h 40, quand un individu à bord d’une BMW noire a refusé un contrôle en sortant de l’autoroute A8, sur la commune de Mougins, près de Cannes, a indiqué la gendarmerie. Le véhicule a alors violemment percuté un des membres du peloton motorisé chargé de cette banale opération.

« Immense émotion et colère en apprenant le décès d’un gendarme à Mougins ce soir, tué par un criminel en fuite après un refus d’obtempérer », a commenté Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président du parti Les Républicains.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a précisé que la victime, l’adjudant Éric Comyn, était âgée de 54 ans, mariée et père de deux enfants âgés de 12 et 16 ans. Toujours selon ce communiqué, cet adjudant était engagé depuis plus de 30 ans dans la gendarmerie comme sous-officier et avait rejoint le peloton de Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes, en 2007.

Le président Emmanuel Macron a réagi sur le réseau social X quelques heures après le drame. « Je partage la peine profonde de sa famille et de ses camarades du peloton autoroutier de Mandelieu-la-Napoule », a-t-il écrit. « La Nation se tient à leurs côtés et exprime sa gratitude aux gendarmes qui la protègent. »

Un important dispositif a été rapidement mis en œuvre par les forces de l’ordre pour retrouver le fuyard, avec un hélicoptère et l’appui de gendarmes des groupements des départements voisins.

« Ceux qui s’en prennent à ceux qui nous protègent ne doivent jamais connaître le répit », a réagi sur X le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal.

Des contrôles ont notamment été réalisés sur les carrefours de circulation et toutes les informations nécessaires ont été partagées avec les autorités italiennes, dans l’hypothèse où le fugitif aurait tenté de franchir la frontière, a souligné la gendarmerie.