À l'ONU, le président sud-africain Cyril Ramaphosa appelle à la fin de «l'apartheid à Gaza»

Les prises de parole des chefs d'États ou leurs représentants se succèdent à l'Assemblée générale de l'ONU. Mardi 24 septembre, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est revenu sur l'action de l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) à l'encontre d'Israël. L'Afrique du Sud estime que le pays viole la Convention des Nations unies sur le génocide.

Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, est revenu sur la saisine par son pays de la Cour internationale de justice en décembre 2023. Son pays est en effet en pointe dans la dénonciation des actions de l'armée israélienne à Gaza. L'Afrique du Sud accuse Israël de « génocide » à Gaza.

La décision sur cette question peut prendre des années et l'Afrique du Sud a réclamé plusieurs fois à la CIJ d'ordonner des mesures conservatoires à Israël, face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza.

Le président sud-africain en a profité pour marteler que ce dossier montrait combien la réforme du Conseil de sécurité onusien est primordiale : « Cela demande aussi, que le Conseil de sécurité de l'ONU soit plus représentatif et inclusif. Depuis 78 ans et sa création, sa structure n'a quasiment pas changé. L'Afrique et ses 1,4 milliard habitants restent exclus des décisions stratégiques. Cela ne peut pas continuer. Le Conseil de sécurité n'a pas rempli sa mission de maintenir la paix et la sécurité internationale, il doit donc, en tant qu'organisme, être réformé ».


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