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À Lisbonne, les plantes autochtones au secours du "poumon vert" de la ville

En Europe, la péninsule ibérique est en première ligne face au changement climatique. Alors que sécheresses et vagues de chaleur se font de plus en plus fréquentes, des équipes de recherche tentent de sauver la végétation urbaine de Lisbonne. Leur espoir : les espèces autochtones.

À Lisbonne, on surnomme le parc Monsanto le “poumon vert” de la ville. Cette forêt urbaine de plus de 1 000 hectares couvre un dixième de la superficie de la capitale portugaise. Mais moins de 100 ans après sa plantation, il faut penser son adaptation au changement climatique. “Le parc a été planté par l'humain en 1934 et, à l'époque, toutes les plantes disponibles dans les pépinières nationales du pays ont été utilisées, explique Rui Simao, chef du département des espaces verts de la municipalité. Et les récentes études ont montré que de nombreux arbres souffrent des vagues de chaleur successives.”

Dans les années 1930, de nombreuses personnes ont été réquisitionnées pour planter une forêt de pins, des arbres qui ne sont pas originaires de la péninsule ibérique. Aujourd’hui, on préfère miser sur des espèces autochtones, mieux adaptées au climat portugais, et favoriser la diversification. “Certains pins sont stratégiquement enlevés pour faire de la place aux chênes, aux oliviers, aux caroubiers, aux arbousiers. Des plantes natives du Portugal”, précise Rui Simao.

"Un net avantage sur les plantes venues des tropiques"


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