À l’université d’été du PS à Blois, ces nouveaux adhérents motivés par la NUPES
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POLITIQUE - Ils en ont souvent conscience : leur adhésion ne tombe pas sous le sens. À Blois, de jeunes sympathisants de gauche ont décidé de prendre leur première carte d’adhérent au parti socialiste. « Beaucoup diraient que c’est un choix bizarre. Après le score du PS à la présidentielle, ça peut être surprenant », concède Pierre, 22 ans, nouvelle recrue du parti depuis quelques semaines seulement.
Ce ne sont bien sûr pas les 1,75 % d’Anne Hidalgo en avril dernier qui les attirent, mais la stratégie choisie par le premier secrétaire du parti Olivier Faure, avant les législatives. « Jusqu’à la transition avec la NUPES et le ton donné par olivier Faure, c’était un parti de centre gauche, et je me sentais plus proche des thèses de la France insoumise, » explique Thibault, nouveau militant de 22 ans dans le Calvados. « Olivier Faure m’a beaucoup impressionné, en assumant à nouveau sa tradition de rupture et la méthode réformiste qu’il veut porter, et donc là j’ai directement pris ma carte », se rappelle Gaultier, 23 ans.
Le déclic des législatives
Pour Victoria, le déclic a aussi eu lieu quelques mois plus tôt, lors de l’accord scellé avec la NUPES pour les élections législatives. « La posture d’ouverture qui est en train de s’installer, la volonté de vouloir se poser les bonnes questions, m’ont donné envie d’aller voir de plus près, ici, à Blois. Je vais me décider avant la fin du week-end pour savoir si j’adhère au parti, mais pour l’instant c’est bien parti… », confie-t-elle.
Près de 700 jeunes adhérents auraient rejoint le Parti socialiste ces trois derniers mois, selon le député socialiste Arthur Delaporte, qui évoque un « gros frétillement ». Si certains ont bien hésité à venir grossir les rangs des Insoumis ou des Verts, leur choix s’est finalement porté sur le Parti socialiste. « Je pense que c’est un parti plus propice pour rassembler le plus grand nombre de Français pour gagner les présidentielles, et changer concrètement la vie des gens, » explique Pierre.
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