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À la une de l’hebdo. La Turquie contre le reste du monde

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois au sein de la rédaction. Cette semaine, au vu des derniers événements dans le Haut-Karabakh (où Ankara soutient l’Azerbaïdjan), c’est la Turquie que nous avons choisi de mettre en avant. Nous tentons de décrypter pourquoi le régime d’Erdogan s’engage sur tous les fronts. Deux autres dossiers majeurs sont à retrouver dans ce numéro : un portrait de la jeunesse thaïlandaise et vingt pages spéciales sur les nouveaux nomades (numériques), à l’occasion du Forum Expat qui se tiendra le 4 novembre.

C’est un numéro très riche que nous vous proposons cette semaine, avec trois dossiers en majesté, ce que nous évitons en général, mais l’actualité internationale et notre propre actualité nous ont conduits à cette construction particulière de l’hebdomadaire.
L’actualité internationale pour commencer, avec deux événements majeurs ces dernières semaines. D’abord, la reprise des affrontements dans le Haut-Karabakh entre Arméniens et Azéris – et, avant ça, la montée des tensions en mer Égée, en Libye… Nous avons, dans des numéros précédents, abordé ces crises séparément. Il nous semblait intéressant cette fois d’élargir notre vision et de nous attarder sur le protagoniste commun à tous ces conflits : la Turquie. Ankara, qui affirmait en 2004 le principe du “zéro problème avec les voisins”*, est, seize ans plus tard, en conflit avec à peu près tout le monde.

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“L’arrivée au pouvoir, au début des années 2000, du Parti de la justice et du développement (AKP), créé par Recep Tayyip Erdogan, a été, curieusement, un puissant moteur pour l’européanisation”, écrit le politologue russe Fiodor Loukianov dans Rossia v Globalnoï Politiké. Mais, à un

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