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À la une de l’hebdo. Savons-nous encore faire confiance ?

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois dans la rédaction. Certains pays ont-ils totalement failli dans leur réponse à l’épidémie de Covid-19? Pourquoi d’autres s’en sont-ils mieux sortis ? En ces temps d’incertitudes, s’en remettre aux politiques, aux experts ou encore à nos concitoyens ne semble plus aller de soi. Pourtant nos sociétés sont fondées sur la confiance. Qu’est-ce qui les a rendues si fragiles ? Éléments de réponse dans un long texte de réflexion paru dans l’hebdomadaire allemand Die Zeit.

Qu’ont en commun Angela Merkel, la chancelière allemande, Jacinda Ardern, la Première ministre de Nouvelle-Zélande, et Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise ? Elles ont, selon The Conversation, particulièrement bien négocié la crise sanitaire. “Elles ont fait preuve d’attention, d’empathie, et ont misé sur la collaboration. Ces qualités leur ont permis d’écouter les experts scientifiques, de travailler avec les autorités locales et de communiquer efficacement avec la population. Elles sont apparues capables d’agir de façon transparente et fiable en cette période de grande confusion.”

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Depuis des semaines, à Courrier international, nous cherchions à monter un dossier autour d’une question délicate : qu’est-ce qui a fait la différence dans la réponse que certains États ont apportée à la pandémie ? Pourquoi cela a-t-il fonctionné dans certains cas, pourquoi cela a-t-il tourné au désastre ailleurs ? Était-ce une question de régime ? Pas simplement. C’est en tout cas la thèse du célèbre politologue américain Francis Fukuyama, qui expliquait en mars dans The Atlantic : “Quand la pandémie aura reculé, nous devrons en finir avec les dichotomies simplistes. La grande ligne de démarcation pour ce qui est de la gestion de la crise ne

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