À la une de l’hebdo. Covid-19 : ce qu’on sait (maintenant) et ce qu’on ne sait (toujours) pas

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois dans la rédaction. La une de ce numéro est consacrée aux avancées de la recherche sur le Covid-19 : qu’a-t-on appris du virus, de sa transmission, des séquelles qu’il provoque ? Où en sont les traitements et les vaccins ? Point d’étape sur la situation, cinq mois après notre premier dossier sur le sujet.

C’est la capitale de l’État de l’Amazonas, au Brésil, et c’est de là que pourrait venir dans les prochains mois des indications précieuses sur le Sars-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Manaus, ville de 1,8 million d’habitants, a vu ses hôpitaux et cimetières débordés au plus fort de la pandémie, avant que le nombre de morts ne connaisse un déclin “aussi rapide qu’inexpliqué”. Il y a pourtant une explication, écrit la MIT Technology Review, qui cite plusieurs chercheurs : “Tant de gens ont été contaminés que le virus est à court d’hôtes.”

C’est la fameuse immunité collective, souvent mise en avant pour justifier certaines stratégies sanitaires, mais rarement démontrée. Il semblerait que Manaus fasse exception. “Entre 44 % et 68 % de sa population aurait été infectée depuis l’identification du premier cas dans la ville, au mois de mars”, précise la revue. Qui conclut qu’à l’avenir “Manaus pourrait jouer le rôle de sentinelle pour déterminer la longévité de l’immunité de la population et la fréquence des réinfections”.

Si nous avons choisi cet exemple, c’est parce que, cinq mois après notre premier dossier sur l’état de la recherche médicale sur le nouveau coronavirus (avec presque le même titre en une, c’est volontaire), il nous semblait important de refaire un point précis, documenté, pour tenter de répondre aux questions que nous nous posons encore aujourd’hui. La pandémie est loin d’être finie et, si nous avons progressé dans notre connaissance du virus, dans la façon dont il se transmet, dans l’efficacité du dépistage, il reste encore bien des zones d’ombre.

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