À la une de l’hebdo. Avoir 20 ans au temps du Covid

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois dans la rédaction. La une de ce numéro est consacrée aux effets de la pandémie sur la jeunesse : quel impact sur leurs études, leur recherche d’emploi, leur santé mentale ou encore leurs relations amoureuses ? C’est ce qu’explique notre dossier, à travers des reportages et analyses de la presse internationale.

Précarité, isolement, anxiété : la pandémie de Covid-19 risque de laisser des traces durables sur toute une génération. En France comme partout en Europe, mais aussi en Asie, en Amérique… “Combien de temps les étudiants vont-ils devoir endurer cela ?” se demande dans la Nikkei Asian Review une jeune Japonaise, en ouverture de notre dossier. Maki a 18 ans, elle venait de s’inscrire aux Beaux-Arts de Tokyo quand le confinement est arrivé. Elle a passé des mois devant son ordinateur à suivre des cours en ligne. Aujourd’hui, son université n’a toujours pas repris les cours, au nom du principe de précaution, et, comme elle, de nombreux étudiants japonais risquent d’être pénalisés à terme dans leur cursus, explique la Nikkei Asian Review.

Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à abandonner leurs études ou à rester cloîtrés chez eux, parfois sujets à la dépression. L’hebdomadaire installé à Tokyo cite une étude de l’Organisation internationale du travail publiée en mai qui met en garde contre “les effets du Covid-19 sur les jeunes du monde entier, particulièrement vulnérables parce qu’ils sont frappés par ‘de multiples facteurs de stress, notamment l’interruption de leurs études et de leurs formations, le chômage et la baisse des revenus, et les difficultés à trouver un emploi’.”

Une “génération confinement” dont nous avions déjà parlé en mai (“Coronavirus : la lutte des âges”, Courrier international du 20 au 27 mai) et sur laquelle nous avons souhaité revenir compte tenu des très mauvais chiffres qui s’annoncent du côté de l’emploi, et alors que la rentrée universitaire promet d’être particulièrement complexe cette année. Nous le voyons bien nous-mêmes, qui avons dû récemment refuser certains stages faute de pouvoir les encadrer à distance. Or les stages sont aujourd’hui

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