À Grasse, un Ehpad sous le feu des critiques après le suicide d’une résidente

Le geste de cette patiente a laissé des plaies béantes. Le 26 août dernier, une résidente de l’Ehpad Sophie à Grasse (Alpes-Maritimes) s’est suicidée par défenestration, racontait le quotidien régional Var-Matin le 10 septembre.

Après un saut dans le vide, l’octogénaire a été tuée sur le coup. L’enquête de la police judiciaire a très rapidement conclu à un suicide, suscitant l’émoi et la stupeur dans cet établissement privé du groupe Emera. Et depuis le drame, de nombreuses langues se délient pour dénoncer des dysfonctionnements au sein de la résidence.

Personnel en sous-effectif

Personnel en sous-effectif et parfois agressif, qualité des soins et conditions de vie dégradées… Plusieurs résidents et leurs familles ont tour à tour dénoncé les mauvais traitements subis dans l’Ehpad Sophie où vivent près de 140 pensionnaires. À commencer par le fils de la défunte.

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« En début d’année, ils ont viré l’ancienne directrice, et beaucoup de personnel a quitté l’établissement avec elle. Depuis, il y a de plus en plus de problèmes, à tous les niveaux : le personnel, parfois vacataire et en sous-effectif, parle mal aux résidents et des erreurs de médication, il y en a tous les jours ! » a-t-il indiqué sous couvert d’anonymat à nos confrères de Var-Matin.

« On se sent tous coupables »

Auprès de RMC, une aide-soignante de l’établissement a, elle aussi, dressé un sombre portrait, dénonçant des con...


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