À Gaza, les frappes israéliennes sur le Liban accentuent le désespoir des habitants
Alors que l'armée israélienne a mené ce mardi 24 septembre de nouvelles frappes meurtrières au Liban, celles-ci continuent également à Gaza. Dans l'enclave où plus de 90% de la population est déplacé, le désespoir ne fait qu'augmenter face à l'élargissement du conflit.
Si les regards sont désormais portés sur le Liban, où l'armée israélienne a poursuivi ce mardi ses frappes meurtrières pour le deuxième jour consécutif, les bombardements dans la bande de Gaza n'ont pas cessé pour autant. Dans le sud de l'enclave palestinienne, le bruit des tirs et des explosions rythme ainsi les journées d'Ali.
« Les nouvelles que nous avons entendues récemment suggèrent que Benyamin Netanyahu veut redessiner le Moyen-Orient. Nous prions pour qu'Allah intervienne pour la population de Gaza le jour du Jugement dernier. Nous avons vécu des jours noirs jusqu'à aujourd'hui mais les jours à venir seront encore plus difficiles », redoute-t-il au micro de notre correspondant à Gaza, Rami Al Meghari. Avec la menace d'une régionalisation du conflit, Ashraf craint que la cause palestinienne passe au second plan. « La question palestinienne est finie. Elle ne sera plus jamais prise en considération sur la scène internationale », pense-t-il.
Gaza compte encore plus de 2 millions d'habitants, pris au piège dans cette enclave dont tous les points de sortie leur sont interdits.