À Detroit, le bal “La Chronique des Bridgerton” vire “à la pagaille royale”
En achetant leur place pour un bal sur le thème “La Chronique des Bridgerton” ayant lieu le 22 septembre à Detroit, les fans espéraient trouver tout ce qui fait le charme de la série. À savoir une élégance à l’anglaise, des tenues de soirées travaillées, des mets raffinés et des valses virevoltantes. À la place, ils se sont vu offrir de la salade de pâtes, des chaises trop peu nombreuses pour s’asseoir, une unique violoncelliste et un numéro de pole dance.
“Une pagaille royale”, résume le site culturel The Hollywood Reporter. L’événement, inspiré de la célèbre série Netflix, a provoqué la colère des participants ainsi que des moqueries sur les réseaux sociaux en raison d’une organisation défaillante.
“Imagine, tu arrives à un bal Bridgerton et l’animation est assurée par une STRIPTEASEUSE. Toutes les chaises sont occupées, même si tu as acheté un ticket VIP, il n’y a nulle part où s’asseoir. Le dîner était dégueu. Les boissons alcoolisées devaient être incluses… Et, évidemment, il n’y avait aucun alcool”, s’agace sur Reddit un participant, cité par le média local Metro Times.
Le prix des billets pour le bal allait en outre de 150 à 1 000 dollars (entre 130 et 890 euros). “De nombreux convives ont pourtant signalé qu’il n’y avait personne à l’entrée pour vérifier les tickets”, ajoute Metro Times. D’autres participants décrivent des décors rudimentaires et peu de personnel pour gérer le chaos ambiant.
Le précédent “Willy Wonka Immersive”
Les organisateurs de la soirée, Uncle & Me Event Management, n’ont pas souhaité répondre aux questions du journal. Le bal n’était pas organisé par Netflix et n’avait aucun lien officiel avec la production de la série, créé par Chris Van Dusen et produite par Shonda Rhimes.
Ce fiasco en rappelle un autre. En février dernier, à Glasgow, s’était tenue l’expérience “Willy Wonka Immersive”, qui promettait aux petits et grands de se plonger dans les décors féeriques du film Charlie et la chocolaterie. Mais, une fois sur place, les participants ont vite déchanté, se retrouvant face à un entrepôt quasiment vide, des décors en toc et une absence totale de friandises. Provoquant, là aussi, colère et moqueries.
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