À la Une: colère après l’accident ferroviaire en Grèce

AP - Petros Giannakouris

« Ce n’est pas une erreur, c’est un crime. » Après trois jours de deuil, un fort sentiment de colère se répand en Grèce. Le 28 février, une violente collision frontale entre un convoi de marchandises et un train de passagers effectuant le trajet entre Athènes et Thessalonique a fait plus de 50 morts et des dizaines de blessés. Alors que le gouvernement évoque « une erreur humaine », les manifestations et appels à des sanctions se multiplient dans tout le pays. Cheminots et citoyens dénoncent ensemble des années d’abandon du réseau ferré. Récemment privatisés, les Chemins de fer grecs comptent parmi les plus dangereux d’Europe.

En Turquie, le gouvernement tente de reprendre la main après les séismes meurtriers du 6 février. La date de l’élection présidentielle est maintenue au 14 mai prochain. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a timidement présenté des excuses pour la lenteur des secours, tout en affirmant que les responsables de la mauvaise qualité des infrastructures effondrées seraient sanctionnés. Environ 200 personnes, entrepreneurs du bâtiment ou propriétaires d’immeubles, ont déjà été arrêtées.

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