À Calais, un accident de la route fait deux morts et quatre blessés parmi des migrants
Sur la rocade portuaire de Calais, des migrants qui se trouvaient sur la bande d’arrêt d’urgence ont été fauchés par un camion. Son conducteur est toujours en fuite.
FAITS DIVERS - L’accident est survenu en pleine nuit. Ce vendredi 17 novembre, plusieurs migrants ont trouvé la mort après avoir été fauchés par un camion sur une route près de Calais (Pas-de-Calais). Plusieurs blessés sont également à déplorer.
Ce nouveau drame impliquant une quinzaine de migrants, selon BFMTV, s’est déroulé sur la RN216, près du terminal ferry de Calais peu après minuit.
Et si l’AFP évoque « des circonstances encore floues », plusieurs médias affirment que les migrants impliqués dans l’accident marchaient sur la bande d’arrêt d’urgence, à l’endroit où se croisent plusieurs portions autoroutières (l’A16, l’A26 et l’A216).
Le dernier bilan des autorités fait état de deux morts et quatre blessés. Parmi eux, un migrant est toujours en urgence absolue ce vendredi, selon France Bleu. Les trois autres ne sont que légèrement blessés. Les victimes seraient toutes des hommes d’origine kurde, selon Actu.fr citant une source policière.
Le conducteur en fuite
Marc Alègre, représentant du syndicat SGP Police précise par ailleurs à France 3 Hauts-de-France que « le véhicule à l’origine de l’accident, un camion bâché, ne s’est pas arrêté ». Une information confirmée au média par un membre l’association Utopia 56, arrivée rapidement sur place après avoir été prévenue par l’une des victimes. « Lorsque notre équipe est arrivée sur place, le camion n’était plus présent. »
Cet accident de la route a d’ores et déjà provoqué l’ouverture d’une enquête pour homicide involontaire aggravé, « confiée au parquet de Boulogne-sur-Mer » comme précisé par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Pas-de-Calais. Et selon Marc Alègre, le conducteur est toujours activement recherché.
Vendredi matin, les voies de circulations de la RN 216 ont d’ailleurs été neutralisées durant deux heures avant que le trafic ne revienne à la normale.
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