À Abidjan, le HCR met en exergue la hausse des déplacements forcés en Afrique de l’Ouest et centrale
La troisième Conférence de recherche sur les déplacements forcés se déroule du 19 au 21 septembre 2024 à Abidjan en collaboration avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), la Banque mondiale, l‘École africaine d’économie (ASE) et le Centre conjoint de données sur les déplacements forcés (JDC) de la Banque mondiale. L’occasion pour l’UNHCR de faire un point sur les près de 14 millions de personnes déplacées de force en Afrique de l’Ouest et du centre.
Avec notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne
Près de 14 millions de personnes sont déplacées de force en Afrique de l’Ouest et du centre, estime le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). C’est deux fois plus qu’en 2019, selon cette agence onusienne qui participe à une conférence organisée par la Banque mondiale avec des chercheurs pendant trois jours à Abidjan.
Selon l’UNHCR, la majorité des cas de déplacements forcés sont liés à des conflits. Le phénomène est plus important au Tchad, qui voit affluer des personnes fuyant la guerre au Soudan qui a commencé le 15 avril 2023.
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Un exemple évoqué fut notamment évoqué : celui de la Côte d’Ivoire. Près de 60 000 demandeurs d’asiles burkinabè sont accueillis dans le nord du pays où le gouvernement a construit deux sites d’accueil qu’il finance à hauteur de 90%.