À Évreux, deux journalistes de BFMTV agressées après un duplex et conduites aux urgences

Deux femmes journalistes ont été agressées à Évreux alors qu’elles venaient de terminer un direct concernant la mort d’un adolescent de 14 ans, tué par un coup de couteau.

A picture taken on April 3, 2015 shows a camera bearing the French television channel "BFMTV" logo in Paris. AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD (Photo by KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

MÉDIAS - Deux femmes, journalistes pour la chaîne BFMTV, ont été agressées physiquement ce samedi 11 janvier alors qu’elles travaillaient à Évreux, dans l’Eure. Toutes deux ont été « blessées » et « conduites aux urgences », a indiqué la chaîne d’informations en continu. Toutes deux avaient été envoyées sur place pour couvrir la mort d’un adolescent de 14 ans, tué dans la soirée de vendredi par un coup de couteau porté par un garçon de 16 ans.

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La direction de BFMTV a dénoncé « un acte intolérable » et condamné « ces violences inadmissibles ». Les faits se sont déroulés à la mi-journée, alors que les deux journalistes venaient d’effectuer un duplex devant un commissariat à Évreux, pour le journal de 12 heures. Elles ont été interpellées par des passants présents dans la rue où elles se trouvaient. L’affrontement n’a pas été diffusé en direct.

Comme l’agression s’est déroulée juste devant le commissariat, les policiers ont pu rapidement intervenir et venir en aide aux victimes, rapporte Le Parisien. Les deux femmes, « très choquées » par les évènements ont été transférées aux urgences en raison de « blessures légères », qui n’ont finalement pas nécessité d’hospitalisation.

Une « entrave » à la liberté d’informer

La chaîne du groupe RMC-BFM a annoncé porter plainte dans un communiqué diffusé ce samedi dans l’après-midi. On ignore pour l’instant si les auteurs de l’agression ont été interpellés.

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« Nous dénonçons l’agression inacceptable d’une équipe de BFMTV à Évreux ce samedi. Rien ni personne ne peut entraver la liberté d’informer », a écrit sur X Camille Langlade, la directrice de la rédaction de BFMTV.

« Ces actes n’entraveront pas la liberté d’informer de nos journalistes qui continueront à assurer leurs missions », a renchérit Nicolas de Tavernost, PDG du groupe RMC-BFM, en apportant son soutien aux victimes. « Soutien total à la rédaction de BFMTV et à nos journalistes victimes de cette agression intolérable. La liberté d’informer est un bien précieux qui ne peut tolérer de tels agissements », a également réagi Jean-Philippe Baille, directeur général du groupe.

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