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Éric Zemmour veut supprimer le permis à points et interdire les 30 km/h en ville

Éric Zemmour, invité du
Éric Zemmour, invité du

"Il faut supprimer le permis à points." C'est le nouveau combat porté par Éric Zemmour ce dimanche, sur le plateau du Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI. La baisse du nombre de morts sur les routes n'est pas due au permis à points mais "à l'amélioration des voitures, à la ceinture de sécurité à l'arrière", argumente le polémiste d'extrême droite, pas encore candidat à la présidentielle de 2022.

Il précise que si cette décision était prise, les infractions routières seraient toujours sanctionnées mais seulement au travers d'amendes. Le permis à point "ça ne sert à rien" et c'est un "racket organisé par l'État", martèle-t-il.

"Vous savez combien ça coûte un stage de récupération de points? Déjà c'est infantilisant et ça coûte entre 250 et 300 euros, ça rapporte 75 millions d'euros, c'est du racket!"

Ramener les nationales à 90km/h

"Il y a des pays comme la Suisse, la Suède, la Finlande qui n’ont pas de permis à points et ils ont moins d’accidents que nous, moins de morts sur la route", argumente l'ancien journaliste qui souhaite aussi ramener la limitation à 90km/h sur les routes nationales.

"Cette mesure poussée par Édouard Philippe a été l’un des points de départ de la mobilisation des gilets Jaunes, il faut un geste d’apaisement envers la France qui doit prendre sa voiture tous les jours pour aller travailler", ajoute-t-il.

Même raisonnement pour les zones à 30km/h en ville qu'il souhaite supprimer. L'abaissement de la vitesse en dessous de 50km/h en ville est le fait d'une "chasse à la vitesse, menée par des bobos qui n'ont pas besoin d'aller vite puisqu'ils habitent au coeur des villes", juge Éric Zemmour.

Sa décision "prise" pour 2022

Au sujet de l'officialisation de sa candidature à la présidentielle 2022, "la décision mûrit". Elle est "prise dans ma tête", assure le polémiste, avant d'ajouter: "Quand je me déciderai je viendrai, je dirai 'je suis candidat' et tout le monde sera content."

L'essayiste, qui fait la promotion de son dernier livre La France n'a pas dit son dernier mot à grands coups de rencontres aux allures de meetings politiques, refuse toujours d'annoncer officiellement sa candidature. Il admet cependant ressentir une grande "responsabilité" vis-à-vis de celles et ceux qui espèrent le voir en campagne.

"Je suis en tournée depuis un mois et demi. Vous verriez l'ambiance, la ferveur, ce mélange d'espoir et de désespoir. Ils me disent: 'ne nous abandonnez pas, sauvez-nous, soyez notre homme providentiel", décrit-il sur RTL. "Si je me présentais ça serait pour gagner", ajoute-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com