Aux États-Unis, le visa H-1B dans le viseur de Trump

Donald Trump a promis de lancer le plus grand programme d’expulsion d’immigrants de l’histoire dès le premier jour de sa présidence. Premiers visés : les plus de 11 millions de personnes vivant sans statut légal aux États-Unis – et les centaines de milliers d’autres qui ont un statut temporaire sur le point d’expirer. Mais ses partisans et ses proches conseillers ont également élaboré des plans pour restreindre l’immigration légale et certains pourraient affecter la capacité des entreprises à embaucher des travailleurs étrangers, souligne The Wall Street Journal.

“Des conseillers, parmi lesquels Stephen Miller, l’architecte de la politique d’immigration de Trump [lors de son premier mandat] à la Maison-Blanche, et des groupes de réflexion tels que l’America First Policy Institute (AFPI) ont préparé des décrets, des réglementations et des mémos visant à limiter l’immigration légale que le futur ministre de l’Intérieur n’aura plus qu’à signer”, écrit le quotidien américain.

Les projets évoqués comprennent un certain nombre de mesures controversées déjà mises en œuvre ou envisagées entre 2017 et 2021. Notamment l’interdiction d’entrer sur le territoire américain pour les personnes originaires de divers pays à majorité musulmane, l’arrêt de l’accueil des réfugiés ou le durcissement de la “règle de la charge publique” (public charge rule) pour empêcher les immigrants à faibles revenus, handicapés ou ne parlant pas anglais de décrocher la résidence permanente.

Mais sont également concernés les permis de travail comme le visa H-1B, réservé aux professionnels très qualifiés. En 2020, au début de la pandémie de Covid-19, “Trump avait interdit l’entrée des immigrants titulaires de visas de travail temporaires ou permanents, y compris le visa H-1B, afin de les empêcher de concurrencer les Américains à la recherche d’un emploi lors d’une phase de stress de l’économie due à la pandémie”, rappelle le Wall Street Journal. Au total, l’administration Trump avait adopté ou tenté d’imposer en quatre ans pas moins de 52 mesures destinées à restreindre l’attribution de visas et de cartes vertes à des travailleurs qualifiés.

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