États-Unis. La revanche de la Floride

Sous l’impulsion de son gouverneur républicain Ron DeSantis, l’État du sud-est des États-Unis a cherché à “atténuer les risques liés à la pandémie comme les dommages économiques qui en découlent”. Pour l’hebdomadaire conservateur The Washington Examiner, l’attractivité du Sunshine State, souvent décrié, n’a jamais été aussi forte.

“Si vous voulez devenir quelqu’un, allez en Californie. Si vous êtes quelqu’un, allez à New York. Si vous avez été quelqu’un, allez en Floride”, disait un vieux proverbe américain.

Mais pour le Washington Examiner, en 2020 tout a changé, et la Floride souvent décriée représente un nouvel idéal américain, un “avenir que les gens veulent de plus en plus”. Le magazine conservateur, qui consacre la une de son édition du 2 février au Sunshine State, fait notamment l’éloge de la gestion de la pandémie par le gouverneur républicain Ron DeSantis.

Ce dernier, élu en 2018 et candidat possible à la présidentielle de 2024, a mis en place des politiques “qui contrastent fortement avec celles d’autres grands États”, observe le Washington Examiner.

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Alors que l’État de New York et la Californie ont instauré des “confinements stricts et dévastateurs pour l’économie”, DeSantis a évité de recourir à des “solutions uniformes pour l’ensemble de l’État” et a veillé à ce que la plupart de ses établissements scolaires restent ouverts. Et le Washington Examiner de relever qu’au 25 janvier le bilan de la pandémie était de 118 morts pour 100 000 habitants en Floride, contre 218 dans l’État de New York. Quant au taux de chômage, il s’élevait à 6,1 % en décembre 2020 dans l’État du sud-est des États-Unis, contre 6,7 % pour la moyenne nationale et 8,2 % pour l’État de New York.

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