États-Unis: Joe Biden va recevoir sa troisième dose de vaccin anti-Covid lundi

Joe Biden, 78 ans, recevra son rappel de vaccin contre le Covid ce lundi, une pratique ouverte aux États-Unis la semaine dernière aux plus de 65 ans et aux personnes à "risque".

La campagne de rappel contre le Covid-19 concerne aussi le président des États-Unis. En effet, Joe Biden, 78 ans, recevra sa troisième dose de vaccin contre le Covid-19 ce lundi, a annoncé dans la matinée la Maison Blanche.

Les États-Unis ont autorisé la semaine dernière l'injection d'une dose de rappel du vaccin Pfizer contre le Covid-19 pour les personnes de 65 et plus, ainsi que pour celles à "risque", y compris du fait d'un emploi les exposant particulièrement au virus.

60 millions d'Américains éligibles

Joe Biden a déjà encouragé les personnes éligibles au rappel à se faire injecter cette troisième dose comme un outil contre la pandémie de coronavirus. Le président, qui "recevra son rappel" conformément aux recommandations des autorités sanitaires américaines selon la Maison Blanche, doit s'exprimer sur la lutte contre le Covid-19 à 13 heures (19 heures, heure française).

Alors président élu, Joe Biden avait reçu les premières doses le 21 décembre 2020 puis le 11 janvier, en direct à la télévision afin d'encourager la population à se faire vacciner.

Quelque 60 millions d'Américains sont désormais éligibles pour recevoir une troisième dose de vaccin anti-Covid de Pfizer six mois après leur deuxième injection, s'était félicité vendredi Joe Biden, au terme d'un marathon réglementaire ayant mis en lumière les divisions de la communauté scientifique sur la question.

L'opposition de l'OMS aux doses de rappel

En France, 18 millions de personnes sont éligibles à cette dose de rappel vaccinal, ouverte aux plus de 65 ans ainsi qu'aux personnes présentant des comorbidités. Entre le 1er et le 6 septembre, quelque 120 000 injections de rappel ont été administrées.

De son côté, l'OMS déplore l'utilisation massive des doses de rappel. L'organisation a demandé une nouvelle fois début septembre que les fioles soient plutôt envoyées dans les pays pauvres qui n'ont pu immuniser qu'une infime partie de leur population.

"Je ne resterai pas silencieux lorsque les entreprises et les pays qui contrôlent l'approvisionnement mondial en vaccins pensent que les pauvres du monde doivent se contenter des restes", s'est indigné le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Article original publié sur BFMTV.com

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