Énergie. Le pétrole revient à son prix d’avant la crise du Covid-19

Malgré la vague de froid au Texas, le baril retrouve tout son attrait pour les investisseurs, qui tablent sur la reprise économique et la hausse de la demande, explique Nikkei Asia.

Le pétrole a retrouvé son prix d’avant la crise pandémique, porté par un vent d’optimisme et une politique de réduction de la production. “Le prix du baril s’est établi ce mois-ci à 60 dollars, en hausse de 60 % par rapport à octobre et atteignant son plus haut niveau depuis janvier 2020, juste avant que le coronavirus ne fasse le tour du monde et ne frappe l’économie mondiale”, constate Nikkei Asia.

Et si la vague de froid au Texas la semaine dernière, en obligeant les raffineries à fermer, a pesé sur les prix, le baril s’échange à nouveau autour de 60 dollars ce lundi, observe le magazine japonais.

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Pourtant, la demande n’a pas retrouvé son niveau d’avant la pandémie. L’Agence internationale de l’énergie a même revu à la baisse ses prévisions pour 2021 à 5,5 millions de barils par jour, soit 280 000 de moins, en “soulignant que la montée en flèche des taux d’infection avait déclenché un retour au confinement dans certains pays et que cela retarderait le rebond attendu de la demande”.

Campagnes de vaccination

Mais l’optimisme “des investisseurs et des fonds spéculatifs” l’emporte. Ils “parient que les campagnes de vaccination en cours contribueront au redressement des économies” et que, au fur et à mesure que les restrictions aux déplacements se lèveront, les voyages en avion et en voiture reviendront et feront repartir les prix du pétrole à la hausse.

Les politiques monétaires jouent également un rôle, la Réserve fédérale aux États-Unis ayant

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