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"Ça a été un peu violent": Michel Sarran raconte son éviction de "Top Chef"

Le chef étoilé ne sera pas juré de la prochaine saison du programme et sera remplacé par Glenn Viel. Il s'en explique.

Michel Sarran a surpris tout le monde mardi dernier en annonçant sur son compte Instagram son départ de l'émission Top Chef, dont il était l'un des jurés depuis la sixième saison en 2015. Interrogé par Le Parisien, le chef étoilé se confie sur le "pincement au cœur" qu'il a ressenti en apprenant la nouvelle:

"Même si on sait que toute histoire a une fin, ça fait un petit peu mal quand ça arrive. D’autant plus que je suis le seul du jury qu’on change. Quand je l’ai appris, ça m’a fait un pincement au cœur. Ça a été un peu violent. Je ne m’y attendais pas du tout. Pourquoi moi? Qu’est-ce qui a motivé leur décision? Qu’est-ce que j’ai mal fait? Je n’ai pas eu de réponse. Top chef faisait partie de ma vie. Ça va faire un vide abyssal."

"Je ne vis pas ça non plus comme un échec"

Et Michel Sarran d'ajouter: "On était une bande de copains et c’est d’autant plus difficile d’entendre 'Bon bah, toi, tu quittes la cour de récréation'. J’ai appris ça par un coup de fil. En tant que chef d’entreprise, je n’aurais pas fait comme ça. C’est la télé. Après, ils ont fait un choix. Il faut faire vivre le programme et apporter des nouveautés. Je ne vis pas ça non plus comme un échec et ne suis pas en dépression. J’ai passé sept années extraordinaires."

Le cuisinier de 60 ans, qui a été remplacé par Glenn Viel, aurait aimé cependant continuer l'émission, mais "peut-être pas dix ans": "la dernière saison a été la plus belle. Les audiences étaient bonnes et l’ambiance tellement forte. Il y avait une vraie symbiose entre nos quatre personnalités. Ça marchait bien. On ne jouait pas un rôle."

Michel Sarran a reçu après son annonce des messages de soutien de Philippe Etchebest, Paul Pairet, Hélène Darroze et Stéphane Rotenberg: "Depuis mardi, j’ai eu des milliers de soutiens. C’est une avalanche. Ça vient enfoncer le clou, un clou douloureux, et titiller ma fibre sensible. Faut croire que les gens m’apprécient malgré tout et que je n’ai pas trop mal fait le job. J’ai dégagé une image positive en essayant d’être moi-même. C’était important de faire passer des valeurs de sincérité, de pédagogie."

Article original publié sur BFMTV.com

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