À New York, les “teufs du premier âge” accueillent tout-petits et grands

Dans un parc new-yorkais, des cerceaux multicolores et des dessins à colorier sont tenus par de petites mains, tandis que de petits pieds remuent au rythme d’une musique techno. Ces petits membres appartiennent à des enfants en bas âge qui profitent d’une fête de quartier new-yorkaise spécialement aménagée pour les recevoir.

“Une nouvelle génération débarque dans les clubs, et elle est encore plus jeune”, raconte The New York Times. Le quotidien précise que New York est devenu “l’épicentre du phénomène de la danse pour les tout-petits”. Des “teufs du premier âge” qui font le bonheur des parents “fêtards” ou tout simplement désireux de “se défouler”.

Soirées multigénérationnelles

Il existe “une poignée de soirées dansantes multigénérationnelles” à New York où “les adeptes de musique house, voire de techno”, et leurs bébés trouvent ensemble “une dose de vie sociale en plein jour”, s’enthousiasme l’article.

Deux enfants se saluent lors de la fête de quartier St. James Joy, à Clinton Hill, à Brooklyn, le 27 juillet 2024. À New York, les lieux de danse pour les amateurs de musique house et techno et leurs enfants se multiplient.. PHOTO GRAHAM DICKIE/THE NEW YORK TIMES
Deux enfants se saluent lors de la fête de quartier St. James Joy, à Clinton Hill, à Brooklyn, le 27 juillet 2024. À New York, les lieux de danse pour les amateurs de musique house et techno et leurs enfants se multiplient.. PHOTO GRAHAM DICKIE/THE NEW YORK TIMES

Les enfants, qui pour certains ont tout juste l’âge de tenir debout – le plus jeune avait 13 mois –, dansent près des basses. Aux platines, rien de moins que des “DJ new-yorkais chevronnés” – y compris des lauréats des Grammy Awards comme Louie Vega –, et, au bar, les bières et les boissons pour bébés coulent à flots.

Les premières fêtes de ce genre sont nées il y a une quinzaine d’années aux États-Unis, et se sont peu à peu développées pour accueillir jusqu’à 10 000 personnes. L’une d’entre elles, le RebootNYC, a été créée pendant la pandémie de Covid-19 pour “redonner le moral aux gens” en leur faisant un peu oublier “la claustrophobie des confinements”.

Il s’agissait d’abord d’une fête improvisée au parc McCarren, dans le quartier de Williamsburg, où des hula-hoops délimitaient la piste de danse, avec quelques haut-parleurs pour l’ambiance. Depuis, le RebootNYC est devenu une “fête itinérante où l’on utilise des casques de discothèque silencieux” pour se déplacer dans les espaces publics de Brooklyn.

D’autres fêtes de ce genre ont vu le jour, avec chacune leur spécificité – que ce soit le style de musique diffusée ou le type d’activité pour les enfants –, mais avec une certitude partagée par tous : celle qu’à New York, ville éternellement trépidante, l’engouement pour “les fêtes plus familiales” pourrait bien durer.

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