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À la une de l’hebdo. Comment la science peut nous aider

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois dans la rédaction. Nous nous intéressons cette semaine à la science, en pleine crise de confiance depuis le début de la pandémie de Covid-19. Peut-elle encore faire le poids face au complotisme et à la désinformation ? Comment s’y prendre pour mieux convaincre les sceptiques ? Les pistes de réflexion de la presse internationale.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, la gestion parfois hasardeuse (ou contradictoire) de la crise a alimenté les rumeurs et les théories du complot, et le flot d’informations inhérent à ce genre de phénomène, mondial et inédit, a inévitablement entraîné son corollaire : une désinformation tout aussi massive. Les experts convoqués à tout-va ont fini par perdre en crédibilité à force de se contredire, et les revirements de l’Organisation mondiale de la santé, notamment sur le port du masque, n’ont pas aidé.

“Le problème fondamental tient à la parfaite assurance avec laquelle les décisions intempestives ont été annoncées, estiment Stuart Ritchie, psychologue, et Michael Story, cocréateur d’une appli d’aide à la prise de décision, dans un article qu’ils cosignent dans UnHerd. En temps de crise, il peut être tentant de n’offrir que des certitudes – mais un expert se doit, par définition, de savoir à quel moment laisser place à l’incertitude et d’être parfaitement conscient de la nature transitoire de nos connaissances.” C’est aussi ce que dit Carlo Rovelli dans le Guardian : “Dans ce monde incertain, il est insensé de prétendre à des certitudes absolues. Celui qui s’en prévaut est généralement le moins fiable. Mais cela ne signifie pas non plus que nous soyons dans l’ignorance totale.”

Qui croire ? Que croire ? Peut-on encore faire confiance ? En juillet déjà

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