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Les touristes chinois non grata dans l'hôtel Zadig & Voltaire

La vitrine d'une boutique Zadig & Voltaire à Paris, le 18 février 2008.

Après l'hôtel Armani à Milan, un hôtel Zadig et Voltaire ouvrira ses portes en 2014 rue de Grenelle, à Paris. L'établissement de 3.000 mètres carrés devrait également comprendre un restaurant et une boutique. Mais comme l'a expliqué Thierry Gillier, le fondateur de la marque, au site Women's Wear Daily, tout le monde ne pourra pas dormir dans l'une des quarante chambres: «Ce sera un hôtel un peu privé, qui ne sera pas ouvert à tous. Nous allons sélectionner les invités. Ce ne sera pas ouvert aux touristes chinois par exemple.»
(Mise à jour: comme il nous l'a confirmé au téléphone, le service de communication de Zadig et Voltaire a depuis fait retirer la phrase concernant les touristes chinois de l'article du WWD. L'entreprise ne nie pas la véracité des propos du PDG, mais tient à souligner qu'ils ont été mal interprétés, et que Thierry Gillier visait le «tourisme de masse». La version originelle de l'article reste visible ici.).
Si ces propos ne risquent pas d'encourager l'expansion de Zadig et Voltaire en Asie, Thierry Gillier, qui avec un patrimoine de 420 millions d'euros, est 104e dans le classement des plus grosses fortunes de France effectué par Challenges, justifie: «Il y a beaucoup de demandes à Paris, beaucoup de gens cherchent des hôtels tranquilles, avec une grande intimité.» L'entrepreneur envisage ensuite de créer d'autres établissements à l'étranger, comme il l'a expliqué au Figaro: «J’aime m’investir sur le long terme et je souhaite ensuite ouvrir d’autres hôtels, en Europe, mais aussi aux États-Unis.»
C'est dans le futur hôtel, qui pourrait s'appeler «Zadig Hotel», que la marque organisait jeudi son tout premier défilé de la fashion week. Les acheteurs chinois, de plus en plus présents pendant les semaines de la mode, n'y étaient pas interdits.



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