Publicité

Yves Jégo propose une loi pour mettre fin aux triangulaires

Yves Jégo en décembre 2012 à Paris.

Le député centriste souhaite que toutes les élections soient calquées sur le modèle de la présidentielle, avec seulement deux candidats au deuxième tour.

Le député UDI Yves Jégo veut déposer une proposition de loi afin de modifier les scrutins pour que seuls les deux premiers candidats puissent participer à un second tour, déclare-t-il à lexpress.fr, une proposition «contreproductive» selon un porte-parole de l’UDI. «Je déposerai mi-avril une proposition de loi qui transpose le système présidentiel à toutes les élections françaises à deux tours (municipales, cantonales, régionales, législatives) : à l’issue du premier tour, seuls les deux candidats ou les deux listes qui arrivent en tête pourraient se maintenir au second tour», explique le délégué général de l’UDI. Il a précisé à l’AFP qu’il souhaitait ainsi «mettre fin aux triangulaires».

«Le FN, qui n’est pas un parti comme les autres, prospère et augmente ses scores en surfant sur les confusions créées au second tour par le maintien de nombreuses listes. Il faut donc plus de clarté républicaine», selon le député. «Ce système assurerait à celui ou celle qui est élu de l’être avec au moins 50% des voix et lui donnerait une véritable légitimité», ajoute-t-il. «On choisit au premier tour, on élimine au second», a-t-il résumé. Toute liste qui aura fait 10% aura «un conseiller municipal à l’issue du premier tour», de même pour les régionales, a-t-il détaillé.

Le porte-parole de l'UDI furieux

Cette proposition s’est immédiatement attirée les foudres du porte-parole des députés UDI, Philippe Vigier, pour qui elle est «contreproductive» et «n’engage» qu’Yves Jégo. Interrogé sur le fait de savoir si cette proposition émanait de lui ou du groupe UDI à l’Assemblée, Yves Jégo avait répondu qu’elle émanait de lui.

Pour Philippe Vigier, elle est «contraire aux valeurs de l’UDI qui a toujours défendu l’idée que les sensibilités politiques devaient être représentées en fonction de leur poids dans les suffrages, notamment en (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Marine Le Pen construit déjà l'après-municipales
Comment l'UMP met la gauche et le FN dans le même sac
Moi, Claire, 18 ans, Perpignanaise indignée
Hidalgo : «Une campagne, ce n'est pas de l'enfumage permanent»
Municipales : les quatre leçons du premier tour