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Woodkid: «Mon projet ne s’excuse pas d’être ambitieux»

Woodkid: «Mon projet ne s’excuse pas d’être ambitieux»

Le collaborateur de Lana del Rey et Rihanna se livre en interview, à l'occasion de la sortie de son premier album le 18 mars. Photos Aline Diépois & Thomas Gizolme

Il y avait de quoi être méfiant. Un tintamarre pareil sur la foi de deux clips pour Lana del Rey et trois chansons en son nom; puis un concert au Grand Rex parisien en septembre, complet, où toute la presse semblait conviée au couronnement d’un prodige à la trajectoire déjà assurée. Il fallait rencontrer Yoann Lemoine, alias Woodkid, 30 ans, pour s’expliquer un succès aussi prématuré. Contre toute attente, l’homme est amène et loquace, d’une sincérité étonnante. «»

Quel a été votre parcours?
J’ai grandi à Lyon où j’ai fait des études d’Arts appliqués, pour obtenir une formation de dessinateur. Mais le dessin me frustrait par son manque de mouvement, donc j’ai commencé à faire des films. Par chance, j’ai trouvé sans difficulté une boîte de production qui m’a signé à Paris. J’ai d’abord réalisé des clips pour des copains, puis pour Yelle, et ensuite, le bouche à oreille a fonctionné: Moby, Katy Perry, Taylor Swift, Rihanna et Drake, Lana del Rey. Comme en parallèle, j’avais une formation de musicien, je me suis mis à injecter de la musique dans mes vidéos. Puis en 2008, j’ai rencontré Pierre Le Ny, manager du label indépendant GUM, qui m’a signé.

Quels artistes vous ont marqué?
Rufus Wainwright pour son rapport au père, à l’homosexualité, à la désillusion de l’âge adulte... La manière dont il magnifie ces sujets sérieux par la forme lyrique m’a servi d’exemple. Plus tard, la rencontre de Lana del Rey a été fondatrice. En 2011, son premier single, Video Games est sorti en même temps que le mien, Iron, et nous avons tous deux été exposés à la célébrité de manière soudaine. Nous partageons les mêmes valeurs musicales: on cherche à produire de belles chansons, sérieuses, qui vont au-delà du hit de l’été.

Le travail de Lana Del Rey a été plus controversé que le vôtre. Comment l’expliquez-vous?
Une fille est (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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