Valls va débloquer 111 millions d'euros pour la police et la gendarmerie

Des policiers à Marseille, jeudi 5 septembre 2013.

Après que plusieurs voix ont protesté contre les difficultés budgétaires des forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur a rassuré en annonçant un dégel budgétaire.

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé jeudi le déblocage de 111 millions d’euros pour la police et la gendarmerie, après que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les difficultés budgétaires touchant les deux forces. Cette annonce de Manuel Valls devant les députés de la commission des Finances et de la Défense de l’Assemblée nationale «était éminemment attendue», a expliqué une source proche du dossier. Le ministre a également annoncé le déblocage de 10 millions d’euros supplémentaires pour répondre «aux besoins immobiliers les plus pressants dans la gendarmerie nationale», et notamment le «lancement de travaux urgents dans les logements des gendarmes les plus dégradés».

Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Denis Favier, était monté au créneau devant la commission de la Défense de l’Assemblée à la mi-octobre, évoquant la «situation difficile» de son institution du fait des restrictions budgétaires imposées par Bercy. Il avait notamment souligné qu'«aucune commande de véhicules (n’avait) pu être passée», ni d’ordinateurs, expliquant avoir des difficultés «pour assurer les paiements (...) incontournables» comme «les dépenses d’énergie».

Plusieurs syndicats de police avaient emboîté le pas au patron des gendarmes, assurant que la police rencontrait des difficultés similaires, liées également aux gels des crédits pour la fin de l’année 2013. Rappelant que la «sécurité de nos compatriotes» était une priorité du président de la République, Manuel Valls a donc annoncé que le Premier ministre avait décidé de «dégeler 111 millions de crédits», octroyant ainsi aux deux forces «les moyens nécessaires à leur fonctionnement jusqu’à la fin de l’année». Interrogé sur la répartition de ces 111 millions entre la police et la gendarmerie, le ministre a dit «y travailler (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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