Les trois Femen libérées à Tunis sont arrivées en France

La Française Margerite Stern, libérée mercredi soir avec sa compatriote Pauline Hilier et l'Allemande Josephine Markmann, brandit le poing à sa sortie de prison le 27 juin à Tunis.

La justice tunisienne avait réduit dans la nuit de mercredi à jeudi la peine infligée à ces militantes européennes pour une action seins nus à du sursis.

Les trois militantes européennes du groupe féministe Femen libérées dans la nuit, à Tunis, après près d’un mois de détention pour une action seins nus, sont arrivées jeudi vers 11h30 à l’aéroport de Paris-Orly, selon une source aéroportuaire. Les militantes avaient retrouvé la liberté quelques heures après avoir été condamnées en appel à une peine avec sursis.

Les trois militantes, deux Françaises et une Allemande, ont quitté la prison pour femmes de la Manouba peu avant minuit (1 heure du matin en France) à bord d’un fourgon de police. Après un bref passage au ministère de l’Intérieur pour d’ultimes formalités, elles ont été conduites directement à l’aéroport international de Tunis-Carthage.

Mercredi, les trois militantes féministes ont été condamnées à une peine de quatre mois et un jour avec sursis, a annoncé l’un de leurs défenseurs, Me Souhaib Bahri. Lors de l’audience d’appel, les jeunes femmes avaient pour la première fois exprimé des regrets pour leur action seins nus du 29 mai à Tunis en soutien à Amina Sbouï, une militante tunisienne de Femen emprisonnée depuis la mi-mai.

«Je regrette cet acte et je m’en excuse», a dit l’Allemande Josephine Markmann au juge Moez Ben Frej, qui lui faisait remarquer en français que «le droit musulman interdit de tels actes». «On ne pensait pas choquer les Tunisiens à ce point, il est hors de question pour nous de recommencer», a répondu à son tour l’une des deux Françaises, Pauline Hillier.

Amina toujours en prison

En première instance, les jeunes femmes avaient été condamnées à quatre mois et un jour de prison ferme, une peine dont la sévérité avait suscité les regrets de la France, l’Allemagne et l’Union européenne. L’action seins nus avait été mal perçue en Tunisie, dirigée par le parti islamiste Ennahda, jusque dans les rangs de l’opposition laïque et des féministes (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Génocide rwandais : information judiciaire après la plainte contre Paul Barril
L'Egypte se prépare à la grande manifestation annoncée dimanche
Kevin Rudd redevient Premier ministre d'Australie
Tsakhia Elbegdorj réélu président de Mongolie
La Chine taxe un produit chimique européen