La traque d'éventuels complices des frères Kouachi et de Coulibaly

Capture d'écran d'une vidéo postée le 11 janvier 2015 sur les réseaux sociaux islamistes d'un homme se présentant comme Amédy Coulibaly.

Au moins une personne ayant aidé les trois hommes a été identifiée, mais les enquêteurs n'excluent nullement qu'il y en ait davantage.

Depuis quelques heures, les rumeurs bruissent. Amedy Coulibaly et les frères Kouachi auraient bénéficié de l’appui d’un ou plusieurs complices. Mais combien ? Un ? Deux ? Huit ? A l’heure actuelle, les policiers de la brigade criminelle de Paris et leurs collègues de la sous-direction antiterroriste (SDAT) n’ont aucune certitude. Une source proche de l’enquête incite Libération à la prudence : «Il est ridicule de parler d’un "quatrième" ou d’un "cinquième" homme. Nous, nous n’excluons pas qu’ils puissent y en avoir douze.» Selon la même source, «au moins un complice a été identifié et il n’a à priori pas le profil d’un islamiste».

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Le Parisien révèle qu’il s’agirait d’un homme bien connu des services de police, ayant versé dans le banditisme et originaire de Seine-Saint-Denis. Est-ce l’auteur des tirs ayant blessé un joggeur mercredi 7 janvier aux alentours de 20 heures à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) ? Là encore, il n’y a aucune certitude, si ce n’est que la victime affirme avoir reconnu un individu «de type européen.» Les enquêteurs recherchent toujours activement une Austin mini noire à bandes blanches immatriculée au nom d’Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly.

Cette dernière se trouve en Syrie, sans que l’on sache précisement où. Selon les services de renseignement turcs, elle y est entrée le 8 janvier via la ville de Sanliurfa, non loin du poste frontière d’Akçakale, en compagnie de Mehdi Sabry Belhoucine, un citoyen français de 23 ans que les enquêteurs aimeraient également auditionner. Son grand frère, Mohamed Belhoucine, 28 ans, ancien élève de l’école des mines d’Albi, a été condamné le 11 juillet 2014 à deux ans de prison dont un avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris, pour son implication dans (...)

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