Publicité

A Toulouse, «une vraie peur dans la population»

A Toulouse, «une vraie peur dans la population»

C'est une première. Le niveau «écarlate» du plan Vigipirate - le plus élevé avant l'application de mesures d'exception prévues par la Constitution de 1958 - a été activé dans la région Midi-Pyrénées et les départements de l'Aude et du Lot-et-Garonne. Au lendemain de la tuerie dans l'école juive Ozar-Hatorah, qui a coûté la vie à 4 personnes, Toulouse vit désormais avec des mesures de sécurité largement renforcées. Les policiers municipaux ont été réarmés, des patrouilles sillonnent les points névralgiques de la ville. Dans les rues, le métro, ou même à la gare SNCF Toulouse Matabiau, leur présence reste assez discrète. «De toute façon, ce matin, les transports en commun étaient moins remplis que d'habitude», juge Annie, prof d'allemand. C'est aux abords des écoles et des lieux de culte que les forces de l'ordre sont les plus visibles. Rue Riquet, en face de l'Espace du judaïsme Maurice-Grynfogel, ce sont pas moins de quatre fourgonnettes de CRS qui veillent. A l'intérieur du bâtiment, le vigile reste perplexe : «Nous sommes quatre agents de sécurité en temps normal. Et on avait déjà alerté sur des tags ou des insultes antisémites, explique-t-il. Mais là, comme on a franchi un cap dans la connerie humaine, on nous envoie tout le cirque...» «A la rencontre des patrouilles» Arrivé à Toulouse lundi à la mi-journée, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a passé la nuit sur place. Hier soir, il a inspecté le dispositif de sécurité (5 unités de CRS et de gardes mobiles ont été mises en place à Toulouse, 14 unités dans la région). Rebelote ce mardi matin, avec une visite express dans le magasin Monoprix et les Galeries Lafayette du centre-ville, à deux pas de la place du Capitole. «Le ministre est allé à la rencontre des patrouilles Vigipirate», explique-t-on Place Bauveau. Outre les écoles et les synagogues, les mosquées de la ville devraient aussi faire l'objet d'une protection accrue. Peu après cette (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Toulouse: le front politique se fissure après le recueillement
Les propos «angoissants» de Sarkozy à des collégiens
L'autisme, «grande cause nationale»: difficile d'y croire encore
Une minute de silence observée dans les écoles
A la Une de «Libé» : hommage aux victimes des tueries