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Les tensions s'accroissent en Tunisie, huit soldats tués par Al-Qaeda

Des manifestants réclament le départ du gouvernement dominé par les islamistes à Tunis, le 29 juillet.

Les militaires sont morts dans les combats qui opposent l'armée à Al-Qaeda, près de la frontière algérienne. Malgré les élections promises pour décembre par le gouvernement, la contestation augmente dans le pays.

Huit militaires tunisiens ont été tués lundi dans une zone d’activité d’Al-Qaeda, aggravant les tensions en Tunisie où le gouvernement dirigé par des islamistes a exclu de démissionner malgré la contestation grandissante depuis l’assassinat d’un député d’opposition. Selon un dernier bilan du ministère de la Défense, cité par l’agence officielle TAP, huit militaires ont été tués et trois autres blessés dans l’embuscade au mont Chaambi, zone proche de l’Algérie ou depuis décembre l’armée pourchasse un groupe lié à Al-Qaeda.

La présidence a annoncé dans un communiqué «un deuil national de trois jours» après cette attaque, la plus grave contre les forces tunisiennes depuis la révolution de 2011 en Tunisie qui est confrontée à un essor des groupuscules jihadistes. Des sources militaires et médicales ont indiqué à l’AFP que plusieurs de victimes avaient été égorgées. La télévision d’Etat a diffusé des images des corps mutilés des victimes. Dans la nuit, des manifestations de colère regroupant quelques centaines de personne ont eu lieu à Kasserine, ville voisine du mont Chaambi, et des heurts impliquant policiers, détracteurs du pouvoir et partisans du gouvernement y ont eu lieu.

Dans une adresse télévisée, le président Moncef Marzouki, un laïc allié aux islamistes d’Ennahda au pouvoir, a appelé à «l’union nationale» après cette embuscade sanglante. «Si nous voulons affronter ce danger (du terrorisme) nous devons l’affronter unis, j’appelle la classe politique à revenir au dialogue car le pays, la société sont menacés», a-t-il dit. Revenant sur la crise politique déclenchée par l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi attribué aussi à des salafistes jihadistes, le président Marzouki a regretté que cette «tragédie» n’ait pas provoqué l’union mais «la division et (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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