Publicité

Sarkozy annonce un grand rassemblement pour le 1er mai

Nicolas Sarkozy entouré de journalistes à la sortie de son quartier général de campagne le 23 avril 2012.

Le président-candidat entend à cette occasion organiser la «fête du vrai travail», et appelle son adversaire François Hollande à ne «pas fuir» les trois débats qu'il lui demande.

Nicolas Sarkozy, arrivé deuxième dimanche au premier tour de l'élection présidentielle française, a annoncé lundi qu’il organiserait le 1er mai un «très grand rassemblement» autour du «vrai travail», au lendemain du premier tour de la présidentielle où il est arrivé en deuxième position derrière François Hollande.
«Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille», a déclaré Nicolas Sarkozy à la presse devant son QG.
Le président-candidat a de plus estimé que son adversaire socialiste François Hollande ne devait «pas fuir» les trois débats qu’il lui a proposés.
«Lorsqu’il débattait tranquillement entre camarades socialistes, il proposait trois débats», a lancé devant son QG le candidat UMP. «Maintenant, il s’agit de débattre devant les Français, projet contre projet, personnalité contre personnalité, expérience contre expérience. Les Français ont le droit de savoir, M. Hollande ne doit pas fuir.»
Il a en outre affirmé qu’il fallait «apporter une réponse» au vote des électeurs du Front national, qui a presque doublé son score entre 2007 et 2012.
«Il faut respecter le vote des électeurs, notre devoir c’est de l’entendre. Il y a ce vote de crise qui a doublé d’une élection à l’autre, c’est à ce vote de crise qu’il faut apporter une réponse», a-t-il déclaré.
(AFP)



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Élection présidentielle : posez vos questions à Nicolas Demorand
En direct - Nicolas Sarkozy veut «apporter une réponse» aux électeurs du FN
L’UMP au bord de la guerre de succession
Dans la presse : comme un air de 21 avril
Echo