Retraites : top départ pour le report de l’âge légal

Ex-futur retraité, bonnes vacances ! Et surtout, reviens en forme, car ton employeur t’attend. C’est aujourd’hui, en effet, qu’entre en application la réforme des retraites, et notamment la première étape du report de l’âge légal de départ. Ainsi, les 92 000 salariés (nés entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951) qui comptaient liquider leur pension entre ce jour et la fin de l’année devront rempiler pour quatre mois. Pour la génération née en 1952, et qui pensait se la couler douce à partir du 1er janvier 2012 : huit mois de plus. Chambouler. Et ainsi de suite, à raison d’un allongement de quatre mois par génération, jusqu’aux salariés nés en 1956, qui ne pourront alors partir qu’à 62 ans en 2018. Pour l’âge de départ sans décote (qui passe de 65 à 67 ans), la loi laisse un répit : le calendrier du report débutera le 1er juillet 2016, et s’étalera, selon le même rythme que l’âge légal, jusqu’en 2021. Quant à la durée d’assurance, on n’oubliera pas d’avoir cotisé 41 ans si on part en 2012, 41 ans et un trimestre en 2018, et 41 ans et deux trimestres en 2020. Ce report sur une courte durée (4,5 ans) de l’âge légal de départ, et surtout sa mise en œuvre rapide (sept mois après la promulgation de la loi), risque de chambouler certains plans de fin carrière. Selon l’Union confédérale des retraités CFDT, «de nombreux salariés proches de la retraite avaient organisé leur départ, soit sous la forme de préretraites d’entreprise soit sous la forme de compte épargne temps (CET), et se voient aujourd’hui pris de court». En effet, un salarié qui avait réussi à cumuler 4 mois sur un compte épargne temps, et choisi d’avancer d’autant son départ à la retraite, devra renoncer à son projet… Perdants. Même chose pour les plans de départ anticipés dans les entreprises, qui prévoyaient de rémunérer le préretraité jusqu’à l’âge légal de départ. Le report de ce dernier oblige le salarié à revenir sur le marché du travail pour quelques mois, ou à renégocier l’accord de départ (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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