Nouvelle flambée de violence en Egypte, dix morts

Des supporteurs du mouvement des Frères musulmans et du président déchu Mohamed Morsi manifestent le 22 juillet 2013 dans la ville d'Alexandrie, sur la côte au nord de l'Egypte

Partisans et opposants du président déchu Mohamed Morsi continuent de s'affronter. Environ 150 personnes ont déjà péri depuis fin juin.

L’Egypte était en proie mardi à une nouvelle flambée de violence, qui a fait dix morts en moins de 24 heures dans des affrontements entre partisans et adversaires du président islamiste déchu Mohamed Morsi.

Sur le plan politique l’impasse semblait toujours totale entre les Frères musulmans, le mouvement de Mohamed Morsi, comptant sur la mobilisation de rue pour faire plier les nouvelles autorités transitoires, qui continuent d’aller de l’avant dans la mise en place d’institutions transitoires. Six personnes ont trouvé la mort mardi aux première heures près de l’Université du Caire, selon le ministère de la Santé, peu après un appel du président par intérim Adly Mansour à la «réconciliation».

Deux d’entre elles au moins ont été tuées par un homme qui a ouvert le feu sur des militants pro-Morsi. Les abords de l’Université, proches du centre-ville, sont, avec ceux de la mosquée Rabaa al-Adawiya dans le nord-est du Caire, l’un des deux sites occupés en permanence par les islamistes depuis près de trois semaines.

Quatre autres personnes avaient été tuées lundi soir - trois dans la ville de Qalioub, à la périphérie nord de la capitale, et une au Caire, près de la place Tahrir. Quelque 150 personnes ont péri dans des heurts liés aux troubles politiques depuis la fin du mois de juin.

Au moins une quarantaine d’autres ont été tuées durant cette période dans la région instable du Sinaï, frontalière d’Israël et de la bande de Gaza, principalement lors d’attaques contre l’armée et la police, ou d’opérations militaires contre des radicaux islamistes. Les partisans de Mohamed Morsi réclament son retour après sa déposition par l’armée le 3 juillet, en faisant valoir qu’il est le premier président égyptien à avoir été élu démocratiquement.

Ses adversaires estiment qu’il s’est disqualifié par une gestion au profit de son seul camp, et ajoutent que (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Les manifestations se poursuivent au Caire
Royal baby, total kitsch
Des centaines de prisonniers évadés encore recherchés en Irak
Royal Baby : c'est un dauphin !
Craintes pour la sécurité du pape, en visite au Brésil