Sarkozy: «Quand nous fixons une règle, elle doit être respectée»

L'essentiel • Premier jour du G20 à Cannes dans un contexte tendu après l'annonce d'un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen. L'Union européenne redoute que cela menace la stabilité de la zone euro. > A lire: «La sortie de la Grèce de l'euro, un casse-tête juridique» • Mis sous pression, le Premier ministre grec Georges Papandréou, a annoncé en fin d'après-midi qu'il était prêt à retirer son projet de référendum. > Lire sur le sujet: «Papandréou joue son droit de vote» (zone abonnés) • Coup de théâtre: contre toute attente, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'abaisser son principal taux directeur. > A lire ici • Les marchés financiers restent fébriles. => A lire le récit détaillé de la journée de mercredi et la synthèse ici. + Analyse: «La démocratie de la zone euro sujette à caution» En direct • Fil twitter: suivez le G20 avec nos journalistes sur place, Dominique Albertini et Jean Quatremer. La journée de jeudi 18h18 [En direct de Cannes]: Nicolas Sarkozy a tenu une courte conférence de presse peu après 18 heures. Qualifiant l’atmosphère de «grave», le Président a adopté un ton très dur vis-à-vis de la Grèce: la solidarité européenne n’existe que lorsqu’un «minimum de règle est respecté, et nous l’avons rappelé hier avec la Chancelière» Merkel. Une référence à la rencontre avec Georges Papandreou, décrite par le Président comme un «électrochoc». «Quand nous fixons une règle [aide européenne contre plan de rigueur, ndla], elle doit être respectée dans des délais brefs et de façon ferme.» Comme pour augmenter un peu plus la pression sur le Premier ministre grec, que l’on dit prêt d’être remplacé, Nicolas Sarkozy a qualifié de «courageux et responsable» le leader de l’opposition, qui a fait savoir qu’il approuvait les conditions au plan d’aide européen. ‪Il est désormais très clair que, pour la France et l'Allemagne, le sauvetage de l'euro passe avant (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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