Marseille : Mickaël, mort à cause d’une balle

Un lycéen de 16 ans a été tué devant son lycée à Marseille, victime d'une expédition punitive apparemment montée après une dispute.

Violence. L’ado a été tué lundi après un match de basket. Un des deux agresseurs s’est rendu à la police.

Il est mort pour quelques mots de trop, échangés sur un terrain de sport, en plein cours d’éducation physique. Mickaël Asaturyan, 16 ans et demi, a été poignardé lundi vers 16 h 30, devant les grilles du lycée professionnel Camille-Jullian, dans le XIe arrondissement de Marseille.

Il est décédé sur place quelques minutes après l’altercation. L’un de ses agresseurs, un mineur de 17 ans déjà condamné à six reprises par le tribunal pour enfants, s’est rendu aux forces de l’ordre dans la matinée. Son complice présumé, un jeune majeur de 18 ans quatorze fois condamné pour divers délits, est toujours activement recherché.

Aisselle. Lundi après-midi, la victime disputait une partie de basket-ball avec ses copains et copines de classe, encadrée par leur enseignant. Selon divers témoignages corroborés par Brice Robin, le procureur de la République à Marseille, Mickaël a eu des mots avec l’une de ses coéquipières, qui lui reprochait ne pas lui passer le ballon. Une seconde adolescente est alors intervenue en soutien de sa copine. Invectives, insultes… L’une des filles promet de faire venir ses cousins à la sortie pour régler son compte au jeune homme. Des menaces que Mickaël prend très au sérieux. A son tour, il appelle son cousin et son grand frère et leur demande de venir le chercher à la sortie du lycée, au cas où. A la fin des cours, les deux garçons sont bien présents, assis dans une voiture qu’ils ont garée à quelques mètres de l’entrée.

Selon son témoignage, recueilli par la Provence, le cousin aurait alors appelé Mickaël sur son portable pour lui demander de ne pas céder à la provocation et de les rejoindre dans la voiture dès qu’il serait sorti du lycée. Le jeune homme n’en a pas eu le temps. Sitôt les grilles franchies, ses deux agresseurs lui sont tombés dessus, le rouant de coups de matraque et le poignardant à trois reprises. Un coup à l’avant-bras, un coup au (...)

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