MALI. La mort d'Abou Zeid confirmée par les tests ADN

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Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), aurait bien été tué lors des opérations menées par l'armée française et l'armée tchadienne dans l'adrar de Tigharghar au nord du Mali, indique "le Monde", samedi 23 mars. Le quotidien confirme ainsi l'information révélée par le site de la télévision algérienne Ennahar, et déjà confirmée au "Nouvel Obs" par une source sécuritaire algérienne.

L'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, était l'auteur de l'enlèvement des sept employés d'Areva et de Satom, dont cinq Français, sur le site d'Arlit au Niger, en septembre 2010.

Il a toujours été dans le viseur de la France, qui n'a jamais caché sa volonté d'opérer en profondeur dans le massif des Ifoghas afin de neutraliser les chefs djihadistes qui s'y seraient réfugiés. Plusieurs dizaines de combattants de sa katiba ont été tués ces dernières semaines dans les combats menés par les Français.

Les autorités françaises ont tardé à confirmer sa mort. Son arme avait été retrouvée sur les lieux des combats et des tests ADN devaient être effectués. Ces tests ont permis à Alger de confirmer l'identité du cadavre des Ifoghas, rapporte "le Monde". L'Elysée devait communiquer sur cette information dans la journée de samedi, avance encore le quotidien.



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