Mali : l'accord en passe d'être signé

Tiébilé Dramé (d), chef de la délégation de Bamako, pays médiateur des négociations maliennes, en réunion avec une délégation touareg. Ouagadougou, juin 2013.

Cette après-midi, le pouvoir malien et les rebelles touareg signeront le compromis qui permettra le retour de l'armée malienne à Kidal.

Un accord très attendu était en passe d’être signé mardi entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui contrôlent Kidal, dans le nord du Mali, après une dizaine de jours d’âpres négociations, de blocages et de tensions.

«L’accord est fin prêt pour être signé», a annoncé Tiébilé Dramé, l’émissaire principal de Bamako. «Je suis en mesure de vous dire que l’accord intérimaire sera (...) signé dans l’après-midi», a-t-il ajouté. Ce compromis marquera l’épilogue des difficiles discussions lancées le 8 juin par le Burkina Faso, pays médiateur, pour permettre un retour de l’armée malienne à Kidal dans la perspective de l’élection présidentielle du 28 juillet.

Le texte doit être signé à l’occasion d’une cérémonie au palais présidentiel à 15 h 30 locales (17 h 30 à Paris) en présence du chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré, selon la présidence. Auparavant, selon une source proche de la médiation, l’accord devait être paraphé lors d’une réunion entre la délégation de Bamako et les représentants des groupes touareg, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé menait mardi d’ultimes concertations pour finaliser le document.

L’élection présidentielle du mois prochain est jugée cruciale par la communauté internationale pour aider le Mali à sortir de la plus grave crise de son histoire, ouverte en 2012 par la prise du nord du pays par des islamistes armés, un temps alliés au MNLA et délogés début 2013 par une intervention militaire française.

Depuis le début, les négociations ont buté surtout sur les exigences de Bamako concernant le calendrier et les modalités du retour des soldats maliens à Kidal ainsi que du cantonnement et du désarmement des combattants touareg. «Il y a un consensus intermalien» sur le respect de (...)

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