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MALI. L’otage français Philippe Verdon serait mort de maladie

Philippe Verdon

L'otage Philippe Verdon, enlevé au Mali, serait mort à la suite d’une maladie qu’il avait contractée avant son enlèvement : c'est ce que rapporte Jean-Pierre Verdon, son père, qui a rencontré François Hollande à l'Elysée le 5 avril 2013, selon "Le Parisien".

Le président de la République, qui recevait également les familles des autres captifs du Sahel, a reconnu avoir commis une faute de langage. Le 28 mars, il indiquait que "des éléments conduisent à penser" que Philippe Verdon "pourrait être mort".

Un porte-parole d'Aqmi avait déclaré le 19 mars que Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali et qualifié d'"espion", avait été exécuté "le 10 mars en réponse à l'intervention de la France dans le nord du Mali".

Un homme en mauvaise santé

Il semblerait que Philippe Verdon serait décédé pour cause de double ulcère à l’estomac et d’hyperventilation. L'homme de 55 ans n’était pas en bonne santé au moment de sa prise en otage.

Les autorités françaises ont expliqué à Jean-Pierre Verdon qu'on ne pouvait pas formellement annoncer la mort de son fils, car on ne retrouverait sans doute jamais son corps. Pascal Lupart, président du comité de soutien des otages au Mali et ami de Jean-Pierre Verdon raconte que ce dernier "est très abattu, meurtri, et à la fois soulagé que Philippe n’ait pas été exécuté".



Retrouvez cet article sur Le Nouvel Observateur

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