L'ETA se dit prêt à négocier en vue de sa dissolution

Jean-François Lefort, un des responsables de Batasuna, le 14 octobre 2011 à Bayonne

Le groupe séparatiste basque ETA, affaibli par les arrestations, s'est dit prêt à négocier avec la France et l'Espagne en vue de sa "dissolution", un an après avoir annoncé la fin de 40 ans de lutte armée et alors que l'indépendantisme choisit désormais la voie politique.

Dimanche 25 novembre, le mouvement Batasuna a indiqué à un correspondant de l'AFP que le groupe séparatiste basque ETA, a exprimé la volonté "d'amener le processus de paix à terme". "On est dans un moment important où l'ETA réaffirme par ce communiqué sa volonté d'amener le processus de paix à terme", a déclaré Jean-François Lefort, un des responsables de Batasuna, parti considéré par Madrid comme le bras politique de l'organisation séparatiste basque ETA et interdit en Espagne.

"L'ETA propose un agenda de travail pour résoudre toutes les conséquences de ce conflit. C'est maintenant la responsabilité de Paris et Madrid de se saisir de cette opportunité et de participer à la conception de cet agenda qui permettra que ce conflit soit définitivement résolu", a ajouté Jean-François Lefort.

Mettre en application "la fin de la confrontation armée"

L'organisation a indiqué vouloir discuter des "formules et délais pour ramener à la maison les prisonniers et exilés politiques basques, (des) formules et délais du désarmement, de la dissolution des structures armées et de la démobilisation des militants de l'ETA, et (des) étapes et délais pour démilitariser" le groupe. Ce processus permettrait, selon elle, de mettre en application "la fin de la confrontation armée" annoncée le 20 octobre 2011.

Jusque-là, toutefois, le groupe basque, réduit à quelques (...)

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