Egypte : des législatives avant 2014

Des partisans des Frères musulmans et de l'ex-président Mohamed Morsi s'enfuient lors de heurts avec des anti-Morsi à Alexandrie, le 7 juillet.

Après des tirs meurtriers contre une manifestation de partisans de Mohamed Morsi, le parti salafiste al-Nour a également décidé de se retirer des discussions sur le nom du futur Premier ministre.

Les Frères musulmans égyptiens ont appelé lundi à un «soulèvement» après des tirs de l’armée contre une manifestation de soutien au président déchu Mohamed Morsi, qui ont fait plus de 50 morts selon un haut responsable des services d’urgence.

Le parti de la justice et de la liberté (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans, appelle dans une déclaration écrite au «soulèvement du grand peuple d’Egypte contre ceux qui sont en train d’essayer de lui voler sa révolution avec des chars». Le PLJ «exhorte la communauté internationale, les groupes internationaux et tous les hommes libres du monde d’intervenir pour empêcher d’autres massacres (et) l’apparition d’une nouvelle Syrie dans le monde arabe».

Le siège du PLJ a peu après été fermé par la police, qui a annoncé y avoir découvert des armes, selon un haut responsable de la sécurité. La police a trouvé «des liquides inflammables, des couteaux et des armes» dans les locaux du parti.

Au moins 51 personnes ont été tuées et 435 blessées lundi lors de tirs contre une manifestation de partisans du président déchu Mohamed Morsi devant le siège de la Garde républicaine au Caire, selon un nouveau bilan des services d’urgence. Des manifestants ont indiqué à l’AFP avoir été attaqués à l’aube par des tirs à balles réelles et de grenades lacrymogènes, dans des circonstances qui restent confuses, les Frères musulmans - dont est issu Morsi - accusant l’armée.

Cette dernière a expliqué de son côté que des «terroristes armés» avaient attaqué le siège de la Garde républicaine, provoquant la mort d’un officier et laissant six conscrits dans un état critique, selon un communiqué militaire cité par le journal gouvernemental al-Ahram. «A l’aube, un groupe de terroristes armés a essayé d’envahir le (bâtiment) de la Garde républicaine, attaquant les (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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