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La Réunion : un numéro inscrit sur le débris d'avion confirme qu'il s'agit d'un Boeing 777

Des policiers transportent le débris d'avion retrouvé sur la côte de Saint-André de la Réunion, le 29 juillet 2015.

Des bouteilles venant d'Asie ont par ailleurs été trouvées là où a été découvert le débris.

Un numéro partiel sur le débris d’avion découvert sur l’île de la Réunion confirme que l’objet provient d’un Boeing 777, le même type d’appareil que celui de la Malaysia Airlines (vol MH370) disparu en mars 2014, a indiqué vendredi le vice-ministre malaisien des Transports, Abdul Aziz Kaprawi.

«Nous sommes de plus en plus convaincus que les débris sont ceux du MH370», a déclaré, plus tôt dans la journée, Martin Dolan, le directeur du Bureau australien de la sécurité des transports, qui dirige les opérations de recherches dans l'océan Indien. Selon plusieurs experts, il pourrait s’agir d’un flaperon, un volet bordant les ailes d’avion, que les pilotes actionnent au décollage ou à l’atterrissage. Selon l’océanographe français Joël Sudre, des débris de l’appareil ont pu dériver de l’ouest de l’Australie jusqu’à la Réunion au gré du Courant équatorial sud (SEC). Dans un tel scénario, des images satellite de ce courant maritime peu profond pourraient permettre de localiser «en quelques jours» la zone du crash.

Un constat avec lequel le vice-Premier ministre australien Warren Truss, également ministre des Transports, n'est pas d'accord. Tout en admettant que le débris «pourrait être une pièce matérielle très importante», il a jugé «presque impossible» de retrouver l’épave principale à partir de cet élément. Seize mois après la disparition du vol MH370, «les caprices des courants rendent une modélisation inversée presque impossible, a affirmé Warren Truss au cours d’une conférence de presse vendredi à Sydney. Je ne crois donc pas que cela nous aide beaucoup à localiser l’avion».

Ce fragment long de deux mètres retrouvé mercredi sur une plage de l’île, dans l’ouest de l’océan Indien, doit partir vendredi pour arriver samedi à Toulouse où il sera analysé par un laboratoire dépendant du ministère de la Défense. Le fragment d’aile d’avion sera expertisé «dans le courant de (...)

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