Incendie, suicide, terrorisme… Sept scénarios de la disparition du vol MH370

Alors que le morceau d'une aile d'avion vient d'être retrouvé à la Réunion, toutes les spéculations reprennent sur le Boeing 777 de Malaysia Airlines.

Le 8 mars 2014, le Boeing MH370 de Malaysia Airlines décolle à 00 h 41 (heure locale) de la capitale malaisienne, Kuala Lumpur, en direction de Pékin, avec à son bord 227 passagers et 12 membres d’équipage. A 1 h 30, alors que l’avion quitte l’espace aérien malaisien, les autorités perdent le contact avec l’appareil. Après un dernier message du pilote, les communications sont coupées, puis quatorze minutes plus tard, c’est au tour du transpondeur, le dispositif permettant de localiser la position de l’appareil, d’être désactivé. L’avion poursuit alors sa trajectoire puis effectue un demi-tour. Depuis cet instant, la Malaisie continue de capter des signaux satellitaires qui prouvent que l’appareil est resté en vol pendant environ sept heures.

De là, deux hypothèses ont été avancées. Soit le Boeing a poursuivi sa trajectoire vers le nord pour arriver au bout des sept heures aux alentours de l’Afghanistan, soit il s’est dirigé vers le sud et s’est abîmé à l’ouest de l’Australie. Le premier cas semble peu probable car un avion de cette taille aurait difficilement pu échapper aux systèmes de défense aérienne de la Chine et de l’Inde, à moins que ces pays n’aient dissimulé ces informations. Le second cas semble être la meilleure hypothèse et amène, dans les semaines qui suivent la disparition, les autorités concernées à effectuer leurs recherches dans une zone aussi large que la France dans l’océan Indien. Sans succès jusqu’ici.

Plus d’oxygène à bord

A ce jour, les responsables chargés de l’enquête avancent que la disparition de l’avion serait très probablement due à une brusque chute du niveau d’oxygène à bord, causant la mort des passagers et de l’équipage. L’avion en pilote automatique aurait alors continué sa trajectoire pour se crasher dans l’océan Indien, faute de carburant. Néanmoins, cette hypothèse (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Un étudiant britannique raconte son échange universitaire en Corée du Nord
Au Mexique, les pollueurs se tapent l'affiche
Débris d'avion à la Réunion : «On peut estimer son trajet à partir des courants marins»
Le débris d'avion vient «très probablement d’un Boeing 777»
Le débris d'avion trouvé à La Réunion peut-il provenir du MH370 ?