Hollande : «Nous sommes tout près» de la sortie de crise en zone euro

François Hollande à l'Elysée, le 15 octobre.

Dans un entretien au «Monde», le président de la République salue les efforts de la Grèce et appelle à mettre en place l'union bancaire.

François Hollande a estimé que les pays de l’Union européenne étaient «tout près» d’une sortie de crise de la zone euro, dans un entretien à plusieurs journaux européens, dont le Monde, donné à la veille d’un nouveau sommet à Bruxelles.

«Sur la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près. Parce que nous avons pris les bonnes décisions au sommet des 28 et 29 juin et que nous avons le devoir de les appliquer, rapidement», déclare le président.

«D’abord, en réglant définitivement la situation de la Grèce, qui a fait tant d’efforts et qui doit être assurée de rester dans la zone euro. Ensuite, en répondant aux demandes des pays qui ont fait les réformes attendues et qui doivent pouvoir se financer à des taux raisonnables. Enfin, en mettant en place l’union bancaire», détaille-t-il.

«Je veux que toutes ces questions soient réglées d’ici à la fin de l’année. Nous pourrons alors engager le changement de nos modes de décision, et l’approfondissement de notre union. Ce sera le grand chantier au début de l’année 2013», déclare encore le chef de l’Etat.

«Le pire - c’est-à-dire la crainte d’un éclatement de la zone euro -, oui, est passé. Mais le meilleur n’est pas encore là. A nous de le construire», ajoute-t-il.

«L’union politique, c’est après, c’est l'étape qui suivra l’union budgétaire, l’union bancaire, l’union sociale. Elle viendra (...) après les élections européennes de 2014», déclare également le président de la République dans cet entretien. Selon le président français, «l’union budgétaire doit être parachevée par une mutualisation partielle des dettes, à travers les eurobonds». François Hollande estime aussi que «les pays qui sont en excédent doivent stimuler leur demande intérieure par une augmentation des salaires et une baisse des prélèvements», au titre de «la solidarité».

(AFP)



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