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Hollande et Ban Ki-Moon appellent à la fin des violences en Egypte

Le président français François Hollande et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon sur le perron du palais de l'Elysée, le 15 juillet 2013.

A l'issue de leur rencontre ce lundi, le président français et le secrétaire général de l'ONU ont prôné un «retour à l'ordre constitutionnel» dans le pays.

Le président François Hollande et le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, ont appelé lundi à Paris à la fin des affrontements en Egypte et à la reprise «d’un processus politique».

«J’ai exprimé notre préoccupation et notre volonté de tout faire pour qu’un processus politique puisse permettre l’organisation d’élections et le rassemblement de toutes les parties prenantes», a déclaré François Hollande sur le perron de l’Élysée, au côté de Ban Ki-moon, qu’il venait de recevoir et qui devait déjeuner ensuite avec le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.

Il faut «éviter les affrontements, permettre le retour à l’ordre, notamment à l’ordre constitutionnel, et faire en sorte qu’il puisse y avoir le plus rapidement possible une solution politique», a ajouté le président de la République.

Le secrétaire général de l’Onu a pour sa part réaffirmé qu'«il ne saurait y avoir de place pour la vengeance ou l’exclusion d’un parti ou d’une communauté importante» en Egypte, en évoquant les arrestations de membres des Frères musulmans depuis la destitution du président Mohamed Morsi.

«Nous sommes en effet à un tournant critique. Il est impératif que tous les Égyptiens travaillent à un retour pacifique à l’ordre constitutionnel et à la gouvernance démocratique», a-t-il ajouté. Pour cela, a-t-il plaidé, «la marche à suivre doit être déterminée par le peuple égyptien lui-même, d’une manière qui respecte la pleine diversité des points de vue politiques du pays».



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