Gaz de schiste : non c'est non, assure Delphine Batho

Gaz de schiste, Pologne

La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a démenti catégoriquement ce mercredi 12 septembre que le gouvernement s'apprête à "entrouvrir la porte" à l'exploration expérimentale des gaz de schiste, comme le laissait entendre un article paru dans "le Figaro".

Le quotidien avait affirmé que le gouvernement pourrait donner des gages aux industriels qui militent en faveur de l'exploration des gaz de schiste, lors de la conférence environnementale prévue vendredi et samedi prochain.

"Ce sont des spéculations imaginaires qui sont sans fondement", a ainsi assuré Delphine Batho. Une telle idée "ne correspond pas à des informations sérieuses", poursuit la ministre, sans plus de commentaires. La ministre n'avait pourtant pas exclu en août que le débat puisse être ouvert "si de nouvelles techniques existaient" pour l'exploration, outre la fracturation hydraulique. Cette technique controversée, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol, est au coeur des débats concernant les gaz et huiles de schiste.

Un dossier ultrasensible

"Le Figaro", qui s'appuie sur le témoignage d'un participant à la conférence environnementale qui a requis l'anonymat, écrit que "le gouvernement serait prêt à entrouvrir la porte à l'exploration des gaz de schiste en France". Il pourrait notamment "donner un gage à Total et aux industriels" en "créant une commission réunissant toutes les parties prenantes", qui serait chargée de définir les conditions d'une exploration expérimentale.

Ce dossier est l'un des plus sensibles qui seront abordés au cours de la conférence environnementale. Après une forte mobilisation d'opposants, la France était devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir (...) Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

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