François Hollande chute à 15% d'opinions favorables, selon YouGov

La popularité de François Hollande sombre de six points en novembre pour atteindre le niveau inégalé de 15% d'opinions favorables, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et i>TELE. /Photo prise le 13 novembre 2013/REUTERS/Philippe Wojazer

PARIS (Reuters) - La popularité de François Hollande sombre de six points en novembre pour atteindre le niveau inégalé de 15% d'opinions favorables, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et i>TELE diffusé jeudi. A la question "Quel jugement portez-vous sur l'action de François Hollande comme président", trois pour cent des personnes interrogées répondent "très favorable" et 12% "favorable". A l'inverse, 27% déclarent porter un jugement "plutôt défavorable" sur son action et 49% "très défavorable", soit 76% d'opinions défavorables. Neuf pour cent ne se prononcent pas. Le Premier ministre subit le même sort: Jean-Marc Ayrault est en baisse de quatre points par rapport à octobre à 15% d'avis favorables et 74% d'avis défavorables (+5). Onze pour cent des sondés ne se prononcent pas. Le chômage est cité en tête des préoccupations des Français (36%), devant les impôts (13%), la protection sociale (11%) et l'immigration (9%). L'enquête a été réalisée du 8 au 12 novembre par internet auprès d'un échantillon de 950 personnes représentatif de la population adulte française sélectionné selon la méthode des quotas. Selon une synthèse préfectorale sur le climat économique et social en France datant du 25 octobre, et dévoilée jeudi dans Le Figaro, "partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d'une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère". Ils soulignent le caractère "fédérateur" de la "contestation de l'action gouvernementale", selon des extraits publiés par le quotidien. Le Parisien-Aujourd'hui en France se fait jeudi l'écho des critiques et doléances de "15 Français en colère" qui interpellent le chef de l'Etat en "une". "On est abandonné", déclare un chômeur de longue durée. Un transporteur routier juge que "l'écotaxe, c'est la double peine", le maire d'une commune rurale accuse "les technocrates de Bercy" d'avoir "pris le pouvoir", un artisan plombier déplore "trop d'injustices". Sophie Louet