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Encore cinq ans pour le démantèlement partiel de la centrale de Brennilis

Centrale nucléaire devant être démantelée à Brennilis, dans l'ouest de la France, le 28 avril.

Vingt-huit ans après l'arrêt du réacteur expérimental, l'ASN estime que les travaux iront jusqu'en 2018. Pas d'horizon en vue en revanche pour le démantèlement total.

Les travaux de démantèlement partiel de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), à l’arrêt depuis 1985, dureront encore cinq ans, a estimé mardi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), sans pouvoir se prononcer sur la durée d’un éventuel démantèlement total. «Il y en a certainement pour encore cinq ans», a déclaré Simon Huffeteau, chef de la division de l’ASN à Caen, dont dépend le site de l’ex-centrale bretonne, lors d’une conférence de presse à Rennes.

L’an dernier, l’ASN a rejeté le dossier déposé en 2011 par EDF en vue du démantèlement total de la centrale. EDF avait en effet prévu d’entreposer les déchets de la centrale sur le site de Bugey, dans l’Ain, dont le permis de construire a été annulé par la justice. «EDF est en train de corriger son dossier et déposera une proposition alternative», a déclaré Simon Huffeteau. «Il faut qu’EDF précise bien le devenir de ces déchets» en proposant par exemple un entreposage provisoire ou en révisant le planning du démantèlement, a-t-il ajouté. Huffeteau n’a pas voulu évaluer la durée que pourrait prendre un démantèlement total de l’ancienne centrale, estimant qu’il appartient à EDF de se prononcer.

Doyenne des centrales françaises, Brennilis doit servir de test pour les futures autres déconstructions de centrales. Prototype mis en service en 1967 et arrêté en 1985, la centrale est l’unique exemple industriel français de la filière nucléaire à eau lourde, ensuite abandonnée au profit des centrales à eau pressurisée. Les combustibles irradiés ont été évacués lors d’une première phase d’arrêt définitif de l’exploitation entre 1985 et 1992. Le démantèlement partiel, autorisé en juillet 2011, consiste à vider l’intérieur du bâtiment-réacteur mais pas le bâtiment lui-même ni le bloc réacteur.

L’ASN, qui a effectué trois inspections du site en (...)

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